Compétence 1

Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions.

Mon bilan de mes compétences maîtrisées (2017)

Au cours de mon cheminement personnel et professionnel dans le baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, j'ai eu à me familiariser avec les 12 compétences professionnelles qui dictent la voie que nous devons prendre afin d'être de meilleurs enseignants. Cela a été fait en réponse à la demande faite par le CAPFE, soit le Comité d’Agrément des Programmes à l’Enseignement. Toutefois, le Conseil de module de l’UQÀM étant soucieux d’intégrer dans son programme l’étude des caractéristiques de l’école montréalaise a mis en place une 13e compétence. Évidemment, le principal objectif du baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire est de maitriser l’ensemble des compétences professionnelles. Il y a trois de ces compétences qui sont ressorties étant les plus développées dans mon cas, et ce, à la suite d'un petit test diagnostique un peu du genre «pop test».

 

Tout d'abord, depuis le plus longtemps que je me souvienne, j'ai toujours vécu dans un milieu pluriethnique. L’ensemble de mes stages et de mes suppléances a été fait dans ce milieu. J’ai également eu la chance de faire de la suppléance dans une école où l’on retrouve des classes d’accueil. J’ai donc eu la joie de faire des remplacements dans ces classes et de vivre des journées instructives autant pour eux que pour moi. J’ai appris tellement de choses lors de ces journées sur mes compétences que sur mes connaissances. De plus, au cours de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de suivre un cours intitulé « Éducation et pluriethnicité au Québec » plus connu sous le sigle d’ASC2047. Ce cours avait pour objectif de nous sensibiliser à la réalité qu’est la société pluriethnique que l’on retrouve dans la grande région métropolitaine. Nous avons été préparés à mieux répondre aux attentes et à être alerte aux besoins des enfants des divers groupes ethniques que l’on peut retrouver dans nos classes. Nous avons aussi acquis des attitudes et des stratégies favorisant l’intégration de tous dans le milieu scolaire québécois. Lors de ce cours, nous avons fait un travail visant l’intégration de tous. Je pense que « s'approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise et de l'école montréalaise, se sentir réellement concerné dans ses actions pédagogiques, développer les compétences de l'éducation interculturelle » est une chose très importante à acquérir lorsque nous travaillons dans les écoles montréalaises.

 

Ensuite, il est important de « communiquer clairement et correctement dans la langue d'enseignement, à l'oral et à l'écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante ». J’ai remarqué lors de mes stages et de mes suppléances que je porte une attention particulière au français. Je fais donc moi-même attention à cet aspect dans ma vie de tous les jours comme lorsque je fais des interventions auprès des élèves dans le cadre scolaire ou encore lors de mes communications avec les parents de mes élèves. Lors de mes stages, je dois souvent intervenir sur des erreurs commises par les élèves dans leurs communications orales et écrites puisque ces derniers se trouvent dans des milieux plutôt allophones. Je fais aussi des activités afin que les élèves puissent améliorer leurs compétences en français comme des activités de proverbes. Ou encore lors d’un remplacement à long terme que j’ai eu, j’ai fait preuve d’une maîtrise du français en corrigeant les textes de fin d’année de mes élèves. Moi-même, au cours du parcours universitaire qui est prescrit lors du BAC, j’ai fait des cours de français qui étaient hors programme pour parfaire mes compétences. Afin de certifier ces dernières, les étudiants en enseignement doivent faire deux tests certifiant nos compétences en français, soit un test que l’on nomme le TECFÉE ainsi qu’un test de communication orale.

 

Finalement, il y a une compétence qui est, selon moi, l’une des plus importantes, soit qu’un enseignant doit être conscient qu’il est le passeur culturel de premier ordre. Il joue un rôle très important puisqu’il est celui qui passe le plus de temps avec les élèves dans une journée. Il doit donc faire le passage entre la culture première que les enfants ont et la culture seconde. Selon moi, un enseignant à la responsabilité d’être critique autant à l’égard des matières qu’il doit enseigner afin d’augmenter leurs connaissances qu’envers lui-même. L’enseignant est dans l’obligation de prendre ces distances avec les disciplines devant être enseignées. L’environnement dans lequel un élève évolue est en lui-même un lieu culturel ouvert sur la diversité. Dans le cadre de mon cours de DDM-410A ( Projets pédagogiques (maths, sciences et techno), j’ai eu la chance d’aller au Centre écologique de la Huardière afin d’en apprendre un peu plus sur moi en tant que future enseignante et sur la façon que l’on peut utiliser notre environnement dans la pratique de nos fonctions. J’ai appris énormément d’activités que jamais je n’aurais pensé qu’il était possible de faire même dans un contexte d’une école se situant dans la grande région métropolitaine. Dans le cadre de ce cours, nous avons même eu à faire une situation d’apprentissage où les élèves sont toujours en action tout en apprenant et en augmentant leur bagage de connaissances. Nous avons même eu la chance d’aller la faire vivre dans une classe de 6e année. Nous avons donc pu transformer la classe en un lieu culturel ouvert à la pluralité dans un espace de vie commun. Effectivement, nous avons été dans un parc tout près de l’école afin de faire vivre aux élèves une activité de quadrat. Ils ont pu observer attentivement la diversité qui les entoure. Les connaissances à acquérir avaient toutes été sélectionnées préalablement. Nous avons donc pu mettre en application notre compétence. Toujours dans le cadre de même cours, j’ai eu à faire une rétrospective de ma compétence 1. Nous l’avions mis en jeu lors de nos activités et donc j’ai pu voir la progression que j’ai faite depuis le tout début de mon baccalauréat qui a débuté il y a de cela environ 4 ans. Par conséquent, je suis une personne qui aime bien élargir ses horizons, soit de par la visite de musées et de pièces de théâtre. Les voyages sont mon petit pêché mignon que je compte continuer de faire, car ils enrichissent mon propre bagage culturel. Ils me permettent aussi de m’ouvrir sur d’autres cultures auxquelles je pourrais faire face au cours de ma carrière.

 

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Fin lapin 2

Au printemps 2016, j'ai eu l'énorme chance d'avoir ma propre classe pendant 2 mois. Et oui, 2 MOIS !!! Après l'excitation vient nous frapper rapidement la réalité, soit que je suis là pour leur apprendre et les faire progresser. Durant la première semaine, j'ai constaté assez rapidement que les élèves avaient quelques difficultés avec les calculs mentaux. J'ai donc commencé à chercher des moyens afin de les faire pratiquer en dehors du classique duel qui consiste à faire deux lignes et l'enseignant pose des équations aux élèves. Au cours de mes recherches sur le merveilleux monde de l'internet, je suis tombée sur le site d'Allô Prof. J'ai alors exploré le site et j'ai trouvé une application qui selon moi va aider les élèves dans la progression de leur apprentissage des calculs mentaux. Ce petite merveille que je vous parle se nomme Fin Lapin 2.

 

Cette application est aussi disponible sur itunes, soit pour les ipods et les ipads. Elle permet d'approfondir leurs connaissances sur les calculs mentaux. Les élèves peuvent se créer un compte et faire des aventures. Ils peuvent aussi avancer à leur rythme et choisir le niveau qu'ils désirent. Ils ont donc le choix de faire leur aventure en divers mode, soit une course, des duels, endurance ou encore l'épreuve final qui consiste à attraper un oiseau (la première aventure pour le moins). Le déroulement du jeu se fait comme suit:  quand l’élève prend trop de temps pour répondre le lapin tombe sur l’obstacle devant lui, s'il a une bonne réponse, il y a l'obtention d'une carotte et d'un «boost» ce qui fait en sorte que le lapin va aller plus rapidement. Cela consiste à être un avantage pour atteindre la ligne d'arrivée, mais aussi un désagrément puisqu'il faut répondre plus rapidement à la question mathématique qui nous ait demandé. À la fin de chaque niveau, nous avons le taux de réussite et le temps que nous avons fait. Les élèves reçoivent des trophées ou des médailles tout dépendant leur performance. Il y a donc une rétroaction positive. Cela est bénéfique comme on a pu le savoir en neuroéducation, car cela stimule le cerveau. Un petit bémol que j'ai pu soulever est qu'à un moment donné, le jeu va trop rapidement et nous n'avons pas le temps de répondre lorsque la réponse comporte 2 chiffres. Un point positif est lors de niveau plus facile, l’élève peut effacer si jamais il marque un nombre erroné. Si les élèves sont inscrits, ils vont garder leur progression. Ils peuvent toujours aller refaire les activités qui ont déjà été faites pour améliorer les résultats. Lorsqu’on clique sur l’activité, il est possible de voir la moyenne de l’enfant, soit le niveau où il se trouve (or, argent, bronze ou encore une médaille).

 

Après que j'ai expérimenté cette application avec les élèves, j'ai été en mesure de leur faire vivre des petites activités pour dans ce cas-ci le contenu que je voulais leur faire apprendre en fonction du développement des compétences visées dans le programme de formation. 

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Une école montréalaise pour tous !

Durant la session automne 2016, j'ai assisté à la conférence de Richard Moisan. Tout au long de sa présentation, celui-ci a fait référence à deux types de culture. D'abord, la culture première qui vient de la maison (parents, centre d'accueil). Ensuite, la culture seconde qui représente la culture à l'école. Il mentionnait que l'élève arrive à la maternelle avec un bagage culturel qui lui est propre (culture de la maison). Par contre, tout dépendamment du pays d'origine, ce bagage culturel peut être vraiment différent d'un enfant à un autre. C'est pour cette raison qu'il faut toujours adapter nos interventions en classe en fonction de la pluriethnicité. Il faut prendre le temps de tout expliquer et ne pas prendre pour acquis que les élèves devant nous connaissent tout, même si certaines choses sont évidentes pour nous. Par exemple, si je fais une expérience en sciences avec de la neige et que j'ai un élève qui arrive d'Afrique, je devrai lui expliquer ce que c'est de la neige, car il ne sait probablement pas c'est quoi. Dans le même ordre d'idées, si j'organise une fête de Noël, je devrai expliquer qu'est ce que ça représente Noël pour que les élèves qui ont un bagage culturel différent puissent comprendre. 

 

Par ailleurs, dans sa conférence, Richard Moisan nous a présenté l'organisme pour lequel il travaille qui s'appelle Une école montréalaise pour tous. Cet organisme a pour mission de «contribuer à la réussite éducative de tous les élèves issus des milieux défavorisés montréalais». Je vous laisse le site Internet ci-dessous, mais de manière générale Une école montréalaise pour tous offre gratuitement des projets culturels aux élèves défavorisés afin «d'enrichir le bagage d'expériences culturelles des élèves» et de «reconnaître et de légitimer leur bagage culturel». De plus, cet organisme travaille beaucoup avec l'équipe-école et les familles, afin d'offrir les meilleures expériences possible aux élèves. Dans mes trois derniers stages, j'ai plus ou moins été en contact avec des élèves défavorisés, alors j'étais contente d'en apprendre davantage sur eux et de voir qu'un organisme comme celui-ci peut les aider à vivre de belles expériences culturelles. 

 

Bref, j'ai trouvé cette conférence très pertinente et intéressante. Je le savais déjà, mais cette présentation m'a encore plus fait réaliser à quel point il est important de s'adapter à la pluriethnicité dans nos classes et donc à tous les petits cocos différents que nous avons devons nous. Il ne faut pas avoir de préjugés, et comme monsieur Moisan l'a si bien dit «les élèves ont tous les mêmes capacités d'apprendre».

 

http://www.ecolemontrealaise.info/

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Ma compétence 1.... après preseque 4 ans de BAC

 

Dans le cadre du cours de sciences que j'ai suivi à l'automne 2016, soit le DDM410A, nous devioons faire une rétroaction sur notre compétence 1. Alors voici ma réflexion !

 

Au tout début du baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, nous entendions sans cesse parler des treize compétences professionnelles. Au départ, je trouvais que l’on se faisait casser les oreilles et que cela n’avait jamais vraiment de sens pour nous. Par contre, au fil des années et de mes expériences dans les différents milieux, j’ai acquis le sens réel de la compétence 1, soit Agir en tant qu’héritière d’objets de savoir et de culture. Lors du cours de sciences que j’ai suivi cette session, j’ai eu la chance de pouvoir réfléchir sur mes compétences et, plus particulièrement, sur l’avancement de ma compétence 1. À ce moment, je ne savais aucunement quoi écrire, car je n’avais jamais pris le temps de réellement m’arrêter et de cogiter sur la progression de mes compétences professionnelles. J’ai alors pu voir mon cheminement depuis le tout début du baccalauréat.

 

La compétence 1 s’articule autour de trois dimensions : être capable d’interpréter ces savoirs et ces cultures, être critique envers les savoirs et les cultures, puis être héritier de savoirs et de culture. Pour moi, un enseignant héritier, critique et interprète d’objets de savoir et de culture est une personne qui ne tient jamais pour acquis l’entièreté de ses connaissances. Il sait que nous apprenons tous les jours grâce à nos élèves. De plus, puisque la culture est un élément de transmission de savoir qui est en constante évolution, un enseignant voulant faire preuve d’interprétation de savoir sera alors toujours en train d’apprendre. Ensuite, selon moi, un enseignant étant interprète d’objets de savoir et de culture doit prendre en compte qu’il a devant lui plusieurs élèves qui n’ont pas tous le même bagage culturel. Il devra donc s’adapter en fonction de son auditoire. Un bon exemple de cela est lorsque nous sommes en stage ou encore en suppléance et que nous voulons présenter une notion aux élèves qui sont devant nous. Il faut que nous ayons préalablement tâté le terrain quant à leurs connaissances afin que ce que nous voulons dire soit pertinent pour tous et qu’on ne perde pas la moitié des élèves en le disant. Un bon enseignant digne d’une compétence 1 doit être en mesure de comprendre les différents savoirs à enseigner de telle sorte qu’il puisse favoriser la création de liens significatifs chez ses élèves. Il me parait évident que le rôle de l’enseignant ne s’arrête pas à l’apprentissage des simples savoirs disciplinaires. C’est avec un peu de motivation et de la bonne volonté que l’enseignant effectuera toutes les démarches possibles afin d’agir comme une source de savoirs. Il est important que l’enseignant mentionne à ses élèves qu’il ne connait pas tout et qu’il peut faire des erreurs tout comme eux. Par exemple, lorsque je suis en classe et qu’un élève me pose une question de laquelle je ne connais pas la réponse, au lieu de lui mentir, je lui dis tout simplement que je ne le sais pas et que nous pouvons chercher afin de trouver la réponse. Je dis aussi que je ne sais pas tout et que j’apprends tous les jours comme eux.  

 

De plus, selon moi, tous les enseignants devraient avoir à cœur d’intégrer des savoirs de toutes sortes à leur enseignement.  En utilisant des situations de la vie courante, l’enseignant réussira à faire des liens avec les apprentissages visés et la culture. Il réussira aussi ces liens en le faisant entre les différentes matières, soit en faisant de la multidisciplinarité. Afin que les savoirs et la culture passent plus facilement, il est important d’utiliser l’actualité, car cette dernière se trouve sur les lèvres de tous et donc dans les maisons. Les événements en cours dans la ville sont d’autant plus des excellents déclencheurs de culture, car ils permettent la discussion et même, parfois, les enseignants peuvent décider d’y participer avec leurs élèves.  Il est aussi important que l’enseignant construise une culture propre à la classe avec ses élèves. En faisant cela, il crée donc un point de références communes, une identité, une valeur ainsi qu’une manière de faire et de communiquer qui sont partagées et valorisées par l’ensemble des élèves. Il s’organise afin de transformer la classe en un lieu de questionnement et de discussion où chaque élève peut exprimer ses opinions dans le respect de celles des autres. Il est facile de percevoir cela lorsque nous rentrons dans une classe lorsque nous sommes suppléants ou encore stagiaires puisque ce n’est pas la même dynamique. Dans tous les cas, cela est ma perception et c’est ce que je peux percevoir lorsque je vais dans des classes. Un enseignant digne de ce nom doit aussi faire preuve d’une culture générale ouverte et d’une bonne compréhension de son rôle social auprès de la communauté scolaire. Cette compétence implique que l’enseignant joue aussi un rôle d’intermédiaire entre les savoirs et les apprentissages souhaités qui seront acquis par les élèves. Il doit donc interpréter les contenus prescrits par le ministère que les élèves devront apprendre. Il mettra donc à profit sa compétence 1, car il devra transposer les informations en une séquence didactique digne de ce nom. Les élèves seront donc en mesure de faire des apprentissages durables et signifiants. Je crois que la caractéristique la plus importante de tout apprentissage est la signifiance. L’enseignant utilisera donc la réalité pour faire cela.  J’ai constaté l'importance de créer des liens entre ce qui est appris à l'école et ce qui se vit en dehors des murs de l'école, car ce lien rend les apprentissages plus significatifs et plus durables pour les élèves. Une portion du travail d’un enseignant qui se respecte est qu’il s’est approprié une démarche ludique afin d’intégrer des savoirs essentiels propres au programme. Quel enfant ne rêve pas d’apprendre tout en s’amusant ? Mes diverses expériences depuis le début du baccalauréat m’ont permis de remarquer que c’est beaucoup plus facile de faire passer une notion ou encore de l’information en mettant un élément plus ludique.

 

Effectivement, les élèves travaillent et apprennent, mais l’enseignant doit aussi démontrer un esprit critique à l’égard de ses propres convictions, idées, perceptions et préférences culturelles. Il doit donc exercer un jugement critique ainsi que constructif, et ce, de façon continue, de son rôle d’enseignant, de lui-même, de contenus à voir avec chacun de ses élèves - soit les savoirs, les stratégies et les connaissances - et surtout, du matériel didactique qui sera utilisé. L’enseignant doit être critique à propos de tout ce qui l’entoure, il y aura donc un impact dans la posture professionnelle de l’enseignant. La planification, l’enseignement et l’évaluation des situations d’apprentissage sont entre autres des exemples de gestes professionnels qui montrent le degré et la qualité de l’implication de l’enseignant et son esprit critique.

 

La dernière dimension de la compétence 1 qui est d’être héritier de savoirs et de culture comprend que l’enseignant amène sa culture, qui est propre à lui, soit celle qui est autant professionnelle que personnelle. Le fait d’amener sa culture dans son enseignement teinte ce dernier, mais amène aussi un côté plus réaliste et humain à l’enseignement. L’enseignant, afin d’être une personne héritière, devra aussi continuer d’élargir ses horizons quant à la culture et de les actualiser, et ce, même si un sujet l’intéresse moins. Un bon exemple qui montre que j’ai moi-même étoffé ma compétence 1 est que, lorsque je suis en stage, je m’assure de toujours faire un projet sur un sujet qui passionne les élèves et que je ne connais absolument pas. J’ouvre donc mes horizons et je cherche à en connaitre plus. Je fais de même lorsque je vois qu’un enfant est passionné par quelque chose et que je crois qu’il serait bien que j’approfondisse mes connaissances à ce sujet, car il ne doit pas être le seul à aimer cela.

 

Finalement, un enseignant se doit d’avoir une compétence 1 étoffée, car elle est à la base d’un enseignement qui est favorable à un apprentissage stimulant et formateur. L’enseignant que j’ai décrit tout au long de ce texte sera, je l’espère, moi dans quelques années. J’ai grandement appris tout au long de la session et lors du camp, j’ai grandement appris quant au fait de faire des sciences à l’extérieur et de transmettre nos savoirs.

 

Kim Levasseur       

 

 

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Les sciences à Saint-Michel-des-saints

Le 23 septembre 2016, nous avons eu la chance de quitter notre Université afin d'explorer le centre écologique de l'Uqam, soit la Huardière situé à Saint-Miche;-des-Saints. Ce camp de sciences nous a permis d'observer et d'expérimenter plusieurs domaines scientifiques pertinents à exploiter avec nos élèves. En effet, toute la fin de semaine, nous avons rencontré des spécialistes de la biodiversité, des types de sol, des arthropodes ainsi que de la démarche scientifique. Ceux-ci nous ont permis d'approfondir nos connaissances ou encore d'en créer, et ce, en exploitant l'environnement et la nature, Voici les activités pertinents que nous avons eu la chance d'expérimenter et comment nous l'intégrerions dans notre enseignement.

 

* La capture d'arthropodes:

 

Lors de notre séjur, nous avons rencontré la sympathique Anne-Frédérique Préaux de l'organisme GUEPE (Groupe Uni Des Éducateurs-naturalistes et Professionnels en Environnement) qui est venue nous renseigner sur les arthopodes (vertébrés et invertébrés comprenant des colemboles, des crustacés, des arachnides, des myrapodes et des insectes). Elle nous a montré les parties de certains arthropodes pour ensuite nous envoyer sur le terrain capturer certains d'entre eux. Nous avons fabriqué un «aspirateur à bébites» qui serait très intéressant à utiliser avec nos élèves. Nous pourrions facilement aller au parc le plus près afin de capturer quelques espècesafin de les analyser plus en profondeur. En allant sur le terrain, la motivation des élèves est d'autant plus présente et la théorie est plus facile à intégrer. 

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