Compétence 9

Coopérer avec l'équipe-école, les parents, les différents partenaires sociaux et les élèves en vue de l'atteinte des objectifs éducatifs de l'école.

Les compétences à travailler (2017)

Tout au long de ma formation en éducation préscolaire et en enseignement primaire à l’UQAM, j’ai eu à développer treize compétences professionnelles. Un excellent moyen que j'ai trouvé afin de voir mon développement professionnel est les stages que j'ai vécus, car nous pouvons mettre en pratique les notions théoriques que nous avons vues sur les bancs d’école. Selon moi, il y a certaines compétences que je maitrise et il y en a d’autres qui sont encore à peaufiner. Je vous présenterai, au courant des prochaines lignes, les trois compétences que je désire bonifier après la fin de mes études.

 

Tout d’abord, l’une des compétences que j’aimerais grandement améliorer est la compétence 7. J’aimerais bien progresser dans cette compétence puisqu’en suppléance ainsi qu'en stage, j’ai remarqué que je suis souvent dépourvue face à des élèves nécessitant une attention particulière. Par exemple, lors de mon dernier stage, j'avais un élève qui avait des difficultés d'apprentissage et ayant probablement une dyspraxie. Je ne savais pas jusqu'à où je devais pousser lorsqu'il écrivait ou encore faisait des arts plastiques. Je me posais bien des questions quant à la façon de l'évaluer, car je ne savais pas si je devais prendre en considération son état ou si je devais l'évaluer comme n'importe quel autre élève de la classe. De plus, il y a de plus en plus d’ EHDAA dans les classes ordinaires et pourtant je ne trouve pas que je suis préparée à cela avec mes cours universitaires.. Toutefois, lors de mon présent et dernier stage, j’ai eu la chance d’être avec une enseignante hors pair quant à l’adaptation des élèves dans une classe ordinaire. Elle a une formation en orthopédagogie et elle a une très grande expérience dans le domaine de l’enseignement. J’ai même eu la chance d'élaborer avec elle un plan d’intervention. Nous avons donc dû le faire d’A à Z. De plus, j’ai pu voir ce qu’en tant qu’enseignant nous pouvons mettre en place pour un enfant nécessitant un plan et ne l'ayant pas encore. J'avoue que je me sentais démunie lorsque nous avons fait l'élaboration puisque je ne savais pas exactement comment faire. Dans un autre ordre d’idée, il est important de noter que peu importe la difficulté que les EHDAA ont, ils doivent être particulièrement bien encadrés afin de se sentir appréciés et compétents comme n'importe quel autre élève de la classe. Ils se sentent donc bien à l'école, et cela consiste à être un élément très important dans la vie scolaire d’un élève. En somme, je veux devenir une enseignante qui favorise « l’intégration pédagogique et sociale des élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage ou de comportement.» (MELS, 2001) Je veux être en mesure de savoir comment bien intégrer tous mes élèves peu importe leurs difficultés. J'aimerais savoir  comment appliquer ce que l'on retrouve dans un plan dans la vie quotidienne de la classe. Je crois qu'afin d'être un peu plus prête à ce qui m'attend comme future enseignante, je vais aller relire sur le sujet. Je vais reprendre les lectures que j'ai eu à faire lorsque j'ai suivi un cours avec Madame Catherine Dion sur le sujet. Une lecture que je vais sans aucun doute faire cet été est le livre Enseigner à des élèves ayant des comportements difficiles : des pistes d'action concrètes pour une école inclusive, 

  

Ensuite, j’aimerais bien améliorer ma compétence 9. Je trouve que c’est vraiment lorsque j’aurai ma propre classe que je pourrai voir mon niveau de développement pour cette compétence puisqu’en suppléance nous ne communiquons pas avec les parents et en stage nous sommes limités et souvent, en tout cas pour moi, notre enseignante associée est derrière nous. J’aurais aimé expérimenter le fait qu’il y ait des parents dans la classe dans le cadre de projets, mais cela a été impossible, car les parents n’étaient soit pas invités ou encore ils ne pouvaient pas. Comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai eu la chance de faire un PIA, mais malheureusement les parents n’ont pas été invités à cette élaboration, ce que je trouve particulièrement triste, car selon moi c’est quelque chose que l’on devrait faire avec toutes les personnes concernées. Aussi, j’ai pu assister à la rencontre de parents qu'il y a eu en février dernier. Cette dernière était réservée aux parents d'élève ayant plus de difficulté. J’ai pu voir le niveau de préparation qu’il faut lors de ce genre de rencontre, soit qu'il faut relever dans les travaux de l'élève les éléments que nous voulons faire part aux parents de même que des observations de la vie quotidienne de l'élève dans la classe. Il serait également intéressant que je développe ma collaboration avec les parents afin de favoriser la réussite scolaire des élèves, et ce, car nous pouvons lire selon le MEESR, « la recherche dans le domaine de l’éducation montre que l’engagement du personnel, des élèves et de leurs parents a un impact réel sur la réussite scolaire. » (MEESR, 2015) Un aspect qui ressort souvent lors de mes stages est que je n’ai pas assez confiance en moi. Je ne veux donc surtout pas que des parents soient dans la classe lorsque j'enseigne. Je vais donc à l'avenir demander à des enseignants de venir dans ma classe pour que je m'habitue et par la suite j'inviterai des parents afin de les intégrer dans la vie scolaire de leur enfant. J'aimerais aussi utiliser la classdojo dans lors de la future année scolaire. Je trouve que cela est bien puisque nous pouvons inclure les parents et ainsi ils peuvent savoir comment le tout se déroule dans la classe. En somme, j'aimerais au cours du présent été faire la lecture de la recherche Le rôle de la collaboration famille-école dans la réussite scolaire d’enfants ayant un trouble de déficit de l’attention/hyperactivité.

 

 

Finalement, la dernière compétence que j’aimerais grandement améliorée est la dixième compétence. Je trouve qu’au cours de mon parcours universitaire je n’ai pas eu la chance d’assez travailler avec tous les intervenants qui gravitent très souvent dans la vie scolaire d’un élève. Dans le cadre de chacun de mes stages j’ai pu parler avec des techniciennes en éducation spécialisées, des orthopédagogues et divers enseignants. Toutefois, je n'ai jamais vraiment travailler de concert avec eux dans le cadre d'un dossier sur l'un de mes élèves. Nous parlions plus en général dans les écoles. Lors de mon dernier stage, comme je l’ai dit plus tôt, j’ai contribué à l'élaboration d'un plan d’intervention et celui-ci a été fait de concert avec l’orthopédagogue de l’école. J’ai grandement appris sur l’univers de l’enseignement et l’aide que l’on doit donner aux élèves. Plus concrètement, j'ai appris que nous devons être de très grand observateur afin de mettre sur pied des démarches qui vont réellement aider les élève. De plus, étant beaucoup moins gênée que lors de mes précédents stages, j’ai énormément parlé avec les enseignants de l’école afin d’en apprendre plus sur leur vision de l'enseignement et sur les différences entre les divers milieux. J'avais vécu auparavant des expériences dans des milieux plus défavorisés et maintenant je me retrouvais dans un milieu favorisé. Je voulais savoir s'il y avait un réel changement dans la vie scolaire de tous et chacun. Une chose que j’aurais grandement appréciée faire lors de mes stages est d’avoir des formations avec des conseillers pédagogiques. Ces dernières sont souvent plus collées sur la réalité dans les écoles que lors de nos cours alors j’aurais sûrement appris des techniques que je pourrais réutiliser dans mes futures classes ou encore des stratégies à adopter pour aider mes élèves. Je vais donc essayer dès l'année scolaire prochaine d'assister à des formations de ce genre. J'aimerais au cours de mon présent remplacement à long terme élaborer des canevas avec divers intervenants afin d'aider les élèves dans différentes compétences comme en français pour leur autocorrection lorsqu'ils écrivent ou encore des grilles aidant les élèves en mathématiques. Ils ne sont pas très forts et j'adorerais leur donner un petit coup de pouce d'ici leurs examens. 

 

- Ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 2015. Cadre de référence et guide à l'intention du milieu scolaire : L'intervention auprès des élèves ayant des difficultés de comportement. En ligne. Consultée le 1er avrilr 2017. http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/dpse/adaptation_serv_compl/14_00479_cadre_intervention_eleves_difficultes_comportement.pdf

 

- Ministère de l'Éducation. 2001. La formation à l'enseignement : Les orientations et les compétences professionnelles. 210 p. En ligne. Consultée le 1er avril 2017 http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/reseau/formation_titularisation/formation_enseignement_orientations_EN.pdf

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La communication avec les parents...

Dans le cadre du cours DDM4650, nous avons eu la chance d'avoir diverses conférences. L'une de ces dernières a été donnée par Monsieur Pierre Gagnon sur les relations entre les enseignants et les parents. Préalablement, nous avions eu à faire un remue-méninge sur les connaissances antérieures que nous avions sur le sujet. J'avais donc relevé le fait qu'afin d'avoir une bonne relation entre l'enseignant et les parents, il faut être transparent en tout temps. De plus, selon moi, une relation entre les enseignants et les parents qui est fondée sur une bonne base est essentielle à un bon cheminement. La conférence que nous avons eue a été pour moi formative.

 

En débutant, je l'avoue que la personne qui était devant moi a bousculé mes croyances et mes convictions. Au cours de cette dernière, j'ai pu voir qu'il était important d'être nous-mêmes devant les parents. Il nous a donné des conseils. Le premier conseil que je compte sans aucun doute utiliser est qu'il faut se mettre à égal avec les parents. Il faut aussi leur montrer qu'ils doivent nous laisser notre place au niveau de la gestion de notre classe et de la discipline que l'on exerce au niveau des élèves. J'ai aussi appris que j'ai toujours eu une fausse conception en ce qui a trait à ce que nous devons faire lors d'une rencontre de parents au début de l'année. Cette dernière est que je croyais qu'il fallait absolument présenter le matériel que nous allions utiliser au cours de l'année. L'argument de Monsieur Gagnon était que ce n'est pas la première préoccupation des parents. Selon moi, il a dit tout à fait vrai. Je crois que l'aspect de la rencontre de parents m'a beaucoup aidé au niveau de mon anxiété que j'avais déjà même si je n'ai pas ma propre classe présentement ou encore l'année prochaine. Le mot clé que j'ai retenu de toute la conférence est : confiance. Il est important de montrer aux parents que nous savons où nous nous dirigeons afin d'établir notre crédibilité envers tous. Il faut en premier lieu leur prouver que leur enfant est entre bonnes mains. Il faut garder en tête que nous devons en tout temps être éthique dans notre pratique.

 

Une métaphore que j'ai vraiment appréciée est celle du tricycle. Monsieur Pierre Gagnon nous expliquait que l'élève est celui qui est au guidon du tricycle et finalement, les parents et l'enseignant sont les petites roues que l'on retrouve à l'arrière. Donc, si l'élève décide de ne pas avancer et de ne pas faire d'effort et bien, les personnes l'aidant ne peuvent pas le faire pour lui. Un autre cas est que s'il y a une roue qui est manquante, il est dur pour l'enfant d'avancer correctement comme il devrait le faire. Afin d'avoir les roues de soutien, une bonne relation entre les parents et l'enseignant est la clé afin que l'élève poursuive son cheminement correctement et dans les meilleurs des conditions. D’ailleurs, « les études montrent que l’implication des parents dans le parcours scolaire de leur enfant favorise sa réussite scolaire, son sentiment de bien-être, son assiduité, sa motivation et ses aspirations, tout en ayant des répercussions positives sur les parents eux-mêmes et sur les enseignants. » (Nanhou, Virginie. 2013)

 

En somme, dès le début de l'année, il est important de créer une bonne relation avec les parents de nos élèves. J'ai grandement appris lors de la conférence grâce aux conseils que le conférencier nous a mentionnés. Cette conférence m'a fait réfléchir et j'ai pu penser à l'enseignante que je voudrais être dans le futur. Je compte continuer à chercher des ressources pour mon développement professionnel. Je pars déjà avec un document qui est, selon moi, une ressource importante. Il s’intitule Entreprendre une bonne relation avec les parents.

 

 

Nanhou, Virginie. (2013). La collaboration parent-école au primaire : le point de vue des parents. Institut de la statistique Québec. Vol. 7. Récupéré le 19 janvier 2017. http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/education/prescolaire-primaire/collaboration-parent-ecole.pdf

 

Cantin, P. (2014, juin). Entreprendre une bonne communication avec les parents. Communication présentée à CPE-BC Joli-Coeur. Résumé repéré à http://cqjdc.org/wp/wp-content/uploads/2014/06/J_2_Cantin-24avril-10h30@.pdf 

 

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Une école montréalaise pour tous !

Durant la session automne 2016, j'ai assisté à la conférence de Richard Moisan. Tout au long de sa présentation, celui-ci a fait référence à deux types de culture. D'abord, la culture première qui vient de la maison (parents, centre d'accueil). Ensuite, la culture seconde qui représente la culture à l'école. Il mentionnait que l'élève arrive à la maternelle avec un bagage culturel qui lui est propre (culture de la maison). Par contre, tout dépendamment du pays d'origine, ce bagage culturel peut être vraiment différent d'un enfant à un autre. C'est pour cette raison qu'il faut toujours adapter nos interventions en classe en fonction de la pluriethnicité. Il faut prendre le temps de tout expliquer et ne pas prendre pour acquis que les élèves devant nous connaissent tout, même si certaines choses sont évidentes pour nous. Par exemple, si je fais une expérience en sciences avec de la neige et que j'ai un élève qui arrive d'Afrique, je devrai lui expliquer ce que c'est de la neige, car il ne sait probablement pas c'est quoi. Dans le même ordre d'idées, si j'organise une fête de Noël, je devrai expliquer qu'est ce que ça représente Noël pour que les élèves qui ont un bagage culturel différent puissent comprendre. 

 

Par ailleurs, dans sa conférence, Richard Moisan nous a présenté l'organisme pour lequel il travaille qui s'appelle Une école montréalaise pour tous. Cet organisme a pour mission de «contribuer à la réussite éducative de tous les élèves issus des milieux défavorisés montréalais». Je vous laisse le site Internet ci-dessous, mais de manière générale Une école montréalaise pour tous offre gratuitement des projets culturels aux élèves défavorisés afin «d'enrichir le bagage d'expériences culturelles des élèves» et de «reconnaître et de légitimer leur bagage culturel». De plus, cet organisme travaille beaucoup avec l'équipe-école et les familles, afin d'offrir les meilleures expériences possible aux élèves. Dans mes trois derniers stages, j'ai plus ou moins été en contact avec des élèves défavorisés, alors j'étais contente d'en apprendre davantage sur eux et de voir qu'un organisme comme celui-ci peut les aider à vivre de belles expériences culturelles. 

 

Bref, j'ai trouvé cette conférence très pertinente et intéressante. Je le savais déjà, mais cette présentation m'a encore plus fait réaliser à quel point il est important de s'adapter à la pluriethnicité dans nos classes et donc à tous les petits cocos différents que nous avons devons nous. Il ne faut pas avoir de préjugés, et comme monsieur Moisan l'a si bien dit «les élèves ont tous les mêmes capacités d'apprendre».

 

http://www.ecolemontrealaise.info/

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Les devoirs à la maison !

Dans le cadre de l'un de mes cours, nous avons exploré plusieurs sujets chauds qui font souvent l'actualité en éducation, et ce, sous forme de débats. Nous devions par la suite rédiger une lettre d'opinion sur l'un des thèmes qui nous ont été présenté. Voici la lettre que j'ai écrit afin de démonter mon opinion sur le sujet qu'est les devoirs à la maison. 

 

 

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